L’un des avantages majeurs du portage salarial est la protection sociale permettant de percevoir des indemnités chômage lors de périodes de non-activité. Ceci est un filet de sécurité fondamental et une véritable protection en cas d’inactivité à la suite de la mission effectuée.
En effet, selon les cas[1], en fin de mission il est possible de recevoir des aides financières de Pôle Emploi. Celles-ci protègent les salariés portés pendant leurs périodes d’inactivité, ce qui peut revêtir une grande importance.
Par exemple, si vous avez effectué une mission de 8 mois, pendant la réalisation de la mission, vous allez recevoir plus ou moins la même rémunération si vous êtes salarié porté ou si vous intervenez par l’intermédiaire de la création d’une entreprise. Toutefois, que se passe-t-il à la fin de la mission ?
- Cas d’intervention par le biais de la création d’une entreprise : vous ne percevez plus aucun revenu et éventuellement conservez des coûts fixes comme par exemple les coûts d’un expert-comptable ou de l’assurance responsabilité civile professionnelle ou la taxe CFE, etc.
- Cas d’intervention par le biais du portage salarial : vous pouvez bénéficier de 8 mois de couverture chômage et n’avez plus aucun coût.
Enfin, notez aussi qu’il est possible de cumuler l’allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) avec des revenus tirés d’une activité de portage salarial si ces derniers sont inférieurs à l’ARE.
[1] Seules les personnes involontairement privées d’emploi (par exemple : licenciement, fin de CDD, rupture conventionnelle du CDI) peuvent être indemnisées par Pôle Emploi. Dès lors, la démission qui est un départ volontaire de l’entreprise à l’initiative du salarié n’ouvre donc pas de droit au versement d’allocation chômage.